Chasse à la baleine: Le gouvernement australien entre en croisade contre la volonté japonaise.
Fin mai 2005, en Corée du Sud, se tiendra la prochaine réunion de la Commission Baleinière Internationale. Le Japon compte y demander l’augmentation de ses quotas « d’exploitation scientifique baleinière » en Antarctique. Les 440 petits Rorquals (Balaenoptera acutorostrata) tués annuellement dans la zone ne sont pas suffisants pour le Japon qui souhaite doubler ses prises annuelles et veut également pouvoir « étudier » deux espèces supplémentaires actuellement considérées comme espèces en danger : la Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) et le Rorqual commun (Balaenoptera physallus).
En plus des études que le Japon prétend réaliser dans l’Antarctique, il prétend en réaliser aussi dans le Pacifique depuis 1994, où il a prélevé l’année dernière 330 Baleines dont 220 petits Rorquals (Balaenoptera acutorostrata), 50 Rorquals de Bryde (Balaenoptera edeni), 50 Rorquals de Rudolphi (Balaenoptera borealis) et 10 Cachalots (Physeter macrocephalus). Sous le motif scientifique cette chasse est en réalité commerciale, la viande de baleine est vendue très chère et les 2000 tonnes de viandes de baleines tuées annuellement finissent dans les restaurants ou supermarchés japonais.
L’ecotourisme baleinier est une alternative économique à cette chasse baleinière pourvoyeuse de revenus. Ainsi, lorsque quelqu'un participe à un Safari photo baleine dans le petit sanctuaire de Sainte Marie de Madagascar, il favorise un lobby anti-chasse baleinière qui défendra avec force le gagne pain de ses membres et par là même, l’affection réelle que nous éprouvons tous pour ce superbe animal. Pas vous ?