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Origines de La Commission Baleinière Internationale

La chasse industrielle à la baleine noire nordique date du 11e siècle. Les baleines à bosse et les cachalots devinrent les cibles suivantes de la chasse commerciale. L'huile tirée de leur graisse était largement utilisée, notamment pour l'éclairage. A la fin du 19e siècle, l’invention du moteur à vapeur et du harpon explosif qui amélioraient la vitesse des bateaux et la portée et la précision des tirs s’ajoutèrent à cette sombre liste les baleines bleues et rorquals communs, jusqu’alors trop rapides.

Ces nouvelles technologies et le rendement décroissant des campagnes de chasse dans les océans du nord conduisirent à l’extension des zones de pêche. L’Antarctique, lieu de nourrissage connaissant d’importantes concentrations de baleines, vit naître une chasse à grande échelle et très rentable. Au cours de la première guerre mondiale l’utilisation de l’huile de fanons de baleines dans la fabrication d’explosifs augmenta les débouchés et par conséquent la pression sur les stocks.

 

     « Dés lors, le besoin d’une coopération internationale en vue de la conservation de la ressource devint évident »


Dés lors, le besoin d’une coopération internationale en vue de la conservation de la « ressource » devint évident. En 1925 la société des nations reconnaît la surexploitation des baleines et la nécessité de réglementer les activités de la chasse à la baleine. Un bureau de statistique est mis en place en 1930 et recense 43 000 prises cette même année. Le même nombre suivra l’année d’après malgré une première convention internationale signée par 22 pays parmi lesquels le Japon et l’Allemagne ne sont pas.

Avec l’extinction annoncée des espèces de grandes baleines, plusieurs pays se réunirent régulièrement dans les années 30 pour tenter de mettre de l’ordre dans l’industrie. Finalement en 1948, entre en vigueur la Convention Internationale pour la Régulation de la Chasse à la Baleine (ICRW) et la Commission Baleinière Internationale (IWC) fut établie comme son organe de direction. Dés 1956, la rencontre annuelle des 22 pays membres de la CBI statuât sur les règlements, zones et quotas de chasse sur la base de 75% des votes.

En 1986, la Commission Baleinière Internationale vote un texte interdisant totalement la pêche de grandes espèces de baleines. La CBI avait émis des recommandations en ce sens dès 1982, demandes qui furent reprises et soutenues par des organisations de défense de l’environnement telles que Greenpeace. Toutefois les principaux pays chassant ces animaux chercheront à contourner l’interdiction pour des raisons de recherches scientifiques, comme le Japon ou l’Islande. Quant à la Norvège, elle refusera d’appliquer le moratoire.

 

Ces dernières années, en reconnaissant les nouvelles menaces pour ces espèces, le consensus des 79 états membres de la CBI a évolué vers une attitude préservatrice au grand dam de quelques pays (Japon, Islande et Norvège) qui tentent de contourner les règlements ou les infléchir par des manœuvres politiques.

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